Null CÔTE D'IVOIRE
Statue Baoule, région de Didiévi
ffigie féminine Baoule se te…
Description

CÔTE D'IVOIRE Statue Baoule, région de Didiévi ffigie féminine Baoule se tenant debout sur une base circulaire annelée. Les jambes fléchies sont galbées mais sans exagération, les pieds digités formant deux légers reliefs. Le corps longiligne et étiré est marqué de seins en pointes, rattachés aux épaules courtes tracées à angle droit. Les bras, plaqués, se prolongent en des mains particulièrement longues, encadrant et désignant à la fois l'ombilic du lignage, la pliure du coude singulièrement haute. Le regard en grains de café semble mi-clos, le nez large au-dessus d'une petite bouche étirée et fine, dessinant de profil une moue pincée. Ventre, dos et visages sont ornés de scarifications au vocabulaire identique. La chevelure, particulièrement soignée, est traitée en fines mèches réunies en une coque au-dessus du front, ensuite nouées en une lourde tresse, cette répartition reprise à l'arrière de la tête. Bois à patine noire suintante, perles de verre, cauris H. : 45,5 cm. Un document de la Galerie Carrefour daté du 21 mars 1966 joint Un court lien perlé, sans doute rapporté. Patine suintante. Fente à la base. Fixé au socle. Expert : Emmanuelle MENUET Cette œuvre est à rapprocher des productions des ateliers entourant le Maître d'Essankro, village de la région de Didiévi. Selon Susan Vogel, toutes les pièces rassemblées dans ce corpus auraient été l'œuvre d'artistes d'une même génération qui se seraient mutuellement influencés, et non de générations successives de maîtres et d'apprentis. (…) Ce style unique fut celui d'un cercle rapproché d'artistes s'influençant mutuellement et actifs entre 1820 et 1900 environ (In. Les maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire, pages 88-91, Bernard de Grunne).

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CÔTE D'IVOIRE Statue Baoule, région de Didiévi ffigie féminine Baoule se tenant debout sur une base circulaire annelée. Les jambes fléchies sont galbées mais sans exagération, les pieds digités formant deux légers reliefs. Le corps longiligne et étiré est marqué de seins en pointes, rattachés aux épaules courtes tracées à angle droit. Les bras, plaqués, se prolongent en des mains particulièrement longues, encadrant et désignant à la fois l'ombilic du lignage, la pliure du coude singulièrement haute. Le regard en grains de café semble mi-clos, le nez large au-dessus d'une petite bouche étirée et fine, dessinant de profil une moue pincée. Ventre, dos et visages sont ornés de scarifications au vocabulaire identique. La chevelure, particulièrement soignée, est traitée en fines mèches réunies en une coque au-dessus du front, ensuite nouées en une lourde tresse, cette répartition reprise à l'arrière de la tête. Bois à patine noire suintante, perles de verre, cauris H. : 45,5 cm. Un document de la Galerie Carrefour daté du 21 mars 1966 joint Un court lien perlé, sans doute rapporté. Patine suintante. Fente à la base. Fixé au socle. Expert : Emmanuelle MENUET Cette œuvre est à rapprocher des productions des ateliers entourant le Maître d'Essankro, village de la région de Didiévi. Selon Susan Vogel, toutes les pièces rassemblées dans ce corpus auraient été l'œuvre d'artistes d'une même génération qui se seraient mutuellement influencés, et non de générations successives de maîtres et d'apprentis. (…) Ce style unique fut celui d'un cercle rapproché d'artistes s'influençant mutuellement et actifs entre 1820 et 1900 environ (In. Les maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire, pages 88-91, Bernard de Grunne).

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