VACHER (Joseph 1868-1898, mort guillotiné, dit le tueur de bergers)

Lettre autographe signée, datée du 31 janvier 1898, Lyon, Jérusalem. Une page in-12 « Relevé d'une lettre adressée à Mr le Procureur général. Dieu-Droit-Devoir. Monsieur le Procureur général, je vous crois capable de faire, de laisser mourir un Innocent...car aussi bien vous n'avez pas le droit d'enfermer une personne innocente ou suspecte d'innocence dans les murs et avec des vrais criminels...aussi bien elle ne relève de vos tribunaux pas plus que tous ceux de l'Univers !... signé Jh Vacher. P-S. Dieu me protège.... ». Joint: Vacher l'éventreur, par Pierre Bouchardon. Albin Michel éditeur, 1939; in-12 broché (19x12 cm). Edition originale, 252 pages non coupées (quelques rousseurs). Service de Presse. Envoi autographe signé par l'auteur à Louis Boursiac (écrivain). Vacher est peut-être le criminel le plus effroyable que le siècle dernier ait connu, cet éventreur parcourut la France à pied en semant la terreur, la randonnée sanglante de Vacher dura plusieurs années. Soupçonné d'être l'auteur d'une cinquantaine de crimes, il fut arrêté grâce à la perspicacité d'un juge d'instruction d'un modeste arrondissement. Vacher fut guillotiné le 31 décembre 1898. Cette histoire inspira à Bertrand Tavernier son film « Le Juge et l'Assassin » (1976), avec Michel Galabru (Vacher) et Philippe Noiret (le juge)